Muro, incendie du 20 août 1896

Le 22 août 1896, à six heures du soir, deux hommes du village de Muro, Leonetti Pierre, charron âgé de 48 ans et Oberti Jean Noël, forgeron âgé de 33 ans déclarent le décès du frère du second nommé. En effet, Oberti Jean, charretier, âgé de 19 ans, né à Muro le 17 mars 1877, célibataire, fils de Jean Baptiste et de Marie Catherine née Avazeri, est décédé à son domicile le même jour à 3 heures de l'après-midi.

Or,

"Le 20 août dernier [1896], vers 8 heures du soir, un incendie, causé dit-on par l'inflammation d'un fût d'alcool, se déclarait dans les caves de la caserne de gendarmerie de Muro (Corse), immeuble appartenant à M. Cangioni, négociant.

Grâce aux efforts des gendarmes, secondés par la vaillante population, le feu a pu être éteint assez rapidement. Malheureusement, on a eu à déplorer plusieurs accidents de personnes : un jeune homme de 18 ans, M. Oberti, a succombé deux jours plus tard aux affreuses brûlures dont il avait été atteint.

M. Cangioni et le gendarme Jacques ont été sérieusement éprouvés par le feu ; les blessures de ce dernier, dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge, sont malheureusement fort graves."

Source : Journal de la gendarmerie, n° 1872, 4 septembre 1896, LVIIIe année.

Muro :

ce que ne dit pas le registre d'état civil...


	Muro : ce que ne dit pas le registre d'état civil... Le 22 août 1896, à six heures du soir, deux hommes du village de Muro, Leonetti Pierre, charron âgé de 48 ans et Oberti Jean Noël, forgeron âgé de 33 ans déclarent le décès du frère du second nommé. En effet, Oberti Jean, charretier, âgé de 19 ans, né à Muro le 17 mars 1877, célibataire, fils de Jean Baptiste et de Marie Catherine née Avazeri, est décédé à son domicile le même jour à 3 heures de l'après-midi. Or, "Le 20 août dernier [1896], vers 8 heures du soir, un incendie, causé dit-on par l'inflammation d'un fût d'alcool, se déclarait dans les caves de la caserne de gendarmerie de Muro (Corse), immeuble appartenant à M. Cangioni, négociant. Grâce aux efforts des gendarmes, secondés par la vaillante population, le feu a pu être éteint assez rapidement. Malheureusement, on a eu à déplorer plusieurs accidents de personnes : un jeune homme de 18 ans, M. Oberti, a succombé deux jours plus tard aux affreuses brûlures dont il avait été atteint. M. Cangioni et le gendarme Jacques ont été sérieusement éprouvés par le feu ; les blessures de ce dernier, dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge, sont malheureusement fort graves." Source : Journal de la gendarmerie, n° 1872, 4 septembre 1896, LVIIIe année.